Cette chapelle est située au sud-ouest de la commune (panneau indicatif sur la RD 4 à la sortie du bourg).

le choeur

Elle est dédiée à Ste Triphine, fille de Warok, comte de Vannes. Sainte Triphine est la mère de Saint Trémeur qui fut décapité par son père le terrible et sanguinaire Conomor, roi de la Domnonée au VIème siècle. C’est pourquoi, Saint Trémeur est toujours représenté portant sa tête entre ses mains.

Cet édifice date du début du XVIème siècle mais le chœur à chevet polygonal ainsi que son clocher sont du XVIIème. Le chœur est éclairé par deux fenêtres latérales. L’une au nord-est, est de style gothique et a été construite avec le remploi des pierres du chevet plat à l’origine l’autre, au sud-est, est en plein cintre.

vitrail autel st trémeur

Sur le mur du chevet, on remarque dans une cartouche rectangulaire aux angles arrondis de bas en haut : un double cordon de feuillage enserrant une roue à huit rayons surmontée à gauche, d’une mitre et à droite, d’une crosse tournée vers l’extérieur. Ce sont les armes de Jacques de Trécevilly, officier claustral de l’abbaye de Sainte Croix de Quimperlé depuis le 12 mai 1569. Cette chapelle appartenait en effet à une trêve qui fut donnée dès 1030 par le comte de Cornouaille, Alain Caniart, aux moines de l’abbaye. Cette donation figure dans le cartulaire de Sainte Croix aujourd’hui conservée à la prestigieuse Bristish Library de Londres.

Cartulaire de l’abbaye Sainte-Croix

Le placître s’orne de deux croix. Sur l’une d’elles, on remarque un Christ en méplat, à peine ébauché, sculpté en bas relief sous une arcature tréflée.

Avec la chute du toit en 1943, la chapelle est tombée en ruines et fut même menacée de destruction d’autant que l’ouragan de 1987 avait fait tomber la flèche du clocher. Depuis cette date, un comité regroupant les habitants du quartier et leurs amis a entrepris la restauration complète de cet édifice qui s’est conclue en 2008 par la pose d’une nouvelle toiture aux ardoises cloutées posée sur une imposante charpente chevillée à l’ancienne. Les travaux d’embellissement de la chapelle se poursuivent maintenant à l’intérieur même de l’édifice.

vitraux extérieurs nord

A VOIR : PANNEAU DE PRESENTATION AU CHEVET ET AUPRES DE LA PORTE SUD

PIERRE TOMBALE DE L’ABBE LE GUELLEC, CURE DE TREBALAY

Dans les années 1970, au cours d’une fouille pour vérifier la prise du paratonnerre de l’église paroissiale, les services municipaux ont découvert cette pierre tombale. Elle mesure environ 1m30 sur 80 cm. Elle est gravée d’une croix, d’un bénitier et d’une hostie. Elle porte les inscriptions suivantes : « Ci-gît M. LE GUELLEC, curé de Trébalay, Bannalec 1786, mort l’an 1813 »

D’après les feuilles d’archivage du presbytère de Bannalec, il s’agirait bien de la pierre tombale de M. LE GUELLEC, curé de Trébalay en 1786. Cette pierre proviendrait du cimetière de la chapelle qui fut trêve, avec donc les mêmes prérogatives qu’une paroisse, jusqu’en 1792.

Le Pardon en l’honneur de Ste Triphine est célébré le 2ème dimanche de juillet.

comité trébalay

Pour toute visite, s’adresser en Mairie qui contactera un bénévole

Responsable à contacter :

Martine Le Naour au 06 73 73 97 92

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