Jean Bourhis naît le 22 juillet 1888 à Bannalec.

En 1908, il effectue son service militaire au régiment de Spahis de Médéa (Algérie).

À son retour, sa famille le pousse à intégrer l’École de Notariat à Paris. Mais Jean Bourhis est captivé par les débuts de l’aviation et se voit déjà pousser des ailes. Contre l’avis de ses parents, il abandonne le droit pour l’aéronautique.

Jean Bonnet vérifie le parchute de Jean Bourhis ret

En 1913, il construit en trois mois son propre avion dans les ateliers Blériot et obtient son brevet de pilote. À bord du monoplan, il rallie Paris à Bannalec et atterrit dans un champ près de la ferme familiale. Il reste quelque temps en Bretagne où il participe à plusieurs meetings aériens.

Il aide Frédéric Bonnet à perfectionner un modèle de parachute : le 21 février 1914, Jean Bourhis effectue un premier saut à Juvisy Port-Aviation (Essonne). Le 12 avril, en démonstration devant 50 000 personnes près de Vienne (Autriche), le parachute ne se déploie pas correctement : l’atterrissage est mouvementé.

Meeting Aspern 12 avril 1914 re

Lorsque la guerre éclate en 1914, il est mobilisé comme pilote au 2ème régiment d’aviation de Dijon puis breveté pilote militaire. Récompensé pour son audace, il reçoit le 4 juillet 1915 sa première citation à l’ordre de l’armée. Promu sous-lieutenant le 8 octobre 1915, il abat son 1er avion allemand deux jours plus tard. Le 11 décembre 1915, la Légion d’Honneur et la Croix de guerre avec palmes lui sont décernées.

Le 14 mars 1916, touché en plein ciel près de Verdun, il s’éteint le 22 mars à Chaumont-sur-Aire (Meuse). En France et à l’étranger, de nombreux journaux publient la nouvelle.

Les scènes gravées sur le monument aux morts (1922) et le monument à Jean Bourhis (1932) perpétuent sa mémoire à Bannalec.

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