Selon les historiens et les témoignages de l’époque, Pierre Pendélio fut un des jeunes Résistants fusillés par les militaires allemands en 1944, à la suite de tortures et d’une courte période d’emprisonnement. Mais sa famille connaît peu de chose de ce jeune homme. Il y a peu de temps, suite à des recherches généalogiques, sa filleule Anne-Marie Ponçot, retraitée, installée à Quimper retrouve sa trace dans les documents d’état-civil. Accompagnée de son mari René, elle entreprend des recherches sur la commune de Bannalec où elle découvre que le nom de son parent n’apparaît pas sur la plaque commémorative en l’honneur des bannalécois tués lors de la seconde guerre mondiale.

Lorsqu’elle réalise son arbre généalogique, le nom de son parrain Pierre Pendélio ne lui évoque pas grand-chose, à part une photographie, un portrait en buste et cette phrase : « C’est la photo de ton parrain, il a été fusillé par les Allemands ». Quelques décennies plus tard, en retrouvant cette photographie, Anne-Marie décide de remonter le fil du temps et découvre quelques miettes de souvenirs de son parrain.

Pierre est un de ses nombreux réfugiés qui fuient les bombardements alliés sur la ville de Lorient, où ses parents, mariés en 1921 habitaient. Né à Lorient le 17 juin 1924, son père Joseph est militaire, sa mère Marie-Françoise est infirmière et lorsque la guerre éclate, celle-ci le confie à sa grand-mère Jeanne Marie Ravalec, née Jaouen et qui habite à Bannalec au 54, rue de Scaër (soit à l’angle de la rue qui porte désormais son nom). Dans les archives, il est écrit que le jeune homme « vit du produit de son travail, mais est plutôt à la charge de sa mère ». Embarqué dans un groupe de jeunes gens décidés à fêter le 11 novembre 1943 à leur façon, il participe à une action d’éclat qui tourne au drame.

pierre pendélio

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